Église Saint-Géry

Contacts :

Église Saint-Géry

Place de Baudour

7331 Baudour

Sacristain :

LOLIVIER Robert

0476/41 66 34

Représentant du clocher :

LAOUT Claire

Rue du Peuple, 106

7333 Tertre

0497/86 65 98

clairelaout@gmail.com

Fabrique d'église :

HENRIS José

Rue Clément Grenier, 4

7331 Baudour

0498/34 61 11

henrisjose@yahoo.fr

Tertre - statue de la Vierge Marie

Histoire :

Lithographie d'archive de l'église de Baudour

La chapelle Notre-Dame de Pitié

Sur le territoire de la commune de Baudour, située à quelque 5 km de Saint- Ghislain et à 15 minutes environ de l’église Saint-Géry, le long d’un chemin, on voyait autrefois quatre tilleuls qui servaient de station à l’une des processions des Rogations.
    À hauteur de ces tilleuls, des habitants de l’endroit, simples et pieux, élevèrent en 1768, une petite chapelle où fut exposée une image du buste de la vierge douloureuse, grossièrement peinte sur bois.
    Cette image connue sous le nom de Notre-Dame de Pitié devint peu à peu l’objet de vénération des habitants de Baudour et des environs. Par l’intercession de la Vierge de Pitié, plusieurs faits miraculeux se produisirent chez des personnes handicapées de tout âge et dont, pour certaines, la science des médecins n’apporta pas le moindre soulagement. Ce prodige, dont tout Baudour fut témoin, excita de plus en plus la confiance en Notre-Dame de Pitié.
    Suite à ces faits extraordinaires et à d’autres non moins étonnants, le concours des pèlerins alla toujours croissant ; dès lors la chapelle devint trop petite. C’est ainsi que l’abbé en charge de la paroisse résolut de faire construire une chapelle plus vaste devenue l’actuel sanctuaire aux dimensions de 4 m de long sur 5 m de large et la niche de pierre renfermant la sainte image placée dans la muraille au fond forme le retable de l’autel. Le curé de Baudour sollicita et obtint la bénédiction solennelle de la nouvelle chapelle et la permission de célébrer la Sainte Messe.
    C’est en 1889 que fut inauguré le grand pèlerinage qui se déroule tous les ans, le troisième dimanche du mois de septembre. La paroisse Saint-Géry devint alors un véritable carrefour où convergent des centaines de pèlerins.
    En 1998, Baudour a célébré le jubilé du 100 ème pèlerinage, une célébration eucharistique présidée par Mgr Huard, évêque de Tournai. Suivie d’une fastueuse procession rassemblant quelque trois mille pèlerins autour de Notre-Dame de Pitié.
    Depuis, le comité dit du 100 ème continue à programmer chaque année cette importante manifestation religieuse, l’une des plus fréquentées de notre diocèse. En 2001, le 16 septembre, fête de Notre-Dame des Douleurs, le doyen Malfait a consacré le couronnement pontifical de Notre-Dame.

     En entrant dans la chapelle, on est frappé par la quantité d’ex-votos qui couvrent les murs, témoignages publics des grâces obtenues et espérées.

 » Notre-Dame de Pitié, consolez les affligés « 

Prière à N.D. de Pitié

Notre Dame du oui,
Vous qui avez été fidèle
À toutes vos promesses,
Apprenez-moi à répondre toujours
Aux appels de votre Fils
Et à tenir quoiqu’il m’en coûte,
Tous les engagements que j’ai pris
Envers ma famille, envers mes amis,
Dans ma profession, dans mon église,
Et pour les pauvres du tiers,
Et du quart monde.
Ô Notre Dame du oui,
Vous, qui étiez chaque jour,
Assidue à la prière,
Aidez-moi à persévérer dans la prière ;
Elle, seule, me donnera la force
Et le courage de vivre
Selon l’Evangile de Jésus-Christ.
Amen.

Illustration de Sainte Marie
Statut de Saint Géry

saint patron

Géry de Cambrai ou Gaugéric (550-625)

Il naquit à Yvois dans les Ardennes, de parents romains et chrétiens. Le souci des prisonniers, des captifs de guerre et des esclaves fut l’une des caractéristiques de son ministère. Son activité missionnaire pendant trente-neuf ans le conduisit dans tout son vaste diocèse et de nombreux lieux en gardent le souvenir par le nom de leurs églises. Sa statue se trouve au porche de l’hôtel de ville gothique de Bruxelles. 
Il était diacre de Trèves quand il fut élu évêque de Cambrai-Arras par le clergé et le peuple de Cambrai, entre 584 et 590. Il courut un jour jusqu’à Chelles afin de calmer le roi Lothaire qui s’apprêtait à châtier durement ses diocésains, trop lents à payer l’impôt. Saint Géry occupa le siège épiscopal de Cambrai-Arras pendant trente-neuf ans. Sa mort se place un 11 août, vers 625. On l’ensevelit dans la basilique de Saint-Médard sur le Mont-des-Bœufs, qu’il avait construite à l’endroit d’où il avait jadis délogé une idole. (sur le site du diocèse d’Arras)
Lorsque saint Wédulphe mourut, le Roi des Francs Childebert II intervint, afin que Géry, jeune clerc dont la renommée de sainteté était grande, soit nommé évêque, et c’est sur cette recommandation que Egidius, alors évêque de Reims, successeur de saint Remy, l’installa à Cambrai, cité dès lors érigée en évêché, et qui, à l’inverse de ce qui existait antérieurement, gouvernait désormais Arras. 
Fêté le 24 septembre au propre du diocèse de Cambrai (1)

(1) nominis.cef.fr

Des raisons de se souvenir

     Plusieurs raisons, religieuses et civiles, nous incitent à tirer saint Géry de l’oubli. On peut dire en effet qu’il implanta solidement la religion chrétienne dans notre région. Certes, au temps de l’occupation romaine quelques missionnaires avaient prêché l’Évangile chez nous et fondé des communautés, plus ou moins vivantes ou persécutées selon les tendances des empereurs romains. Les invasions franques, au début, achevèrent le laminage et ce n’est qu’à partir de la conversion de Clovis, que les chrétiens commencèrent à avoir droit de cité.
    En arrivant à Cambrai, Géry se trouva chargé d’une vaste région qui comprenait l’actuel département du nord, une bonne partie de Pas-de-Calais, et près de la moitié de la Belgique. On peut le comparer à ces missionnaires d’Afrique ou d’Océanie du début de notre siècle, voyageant à pied ou à cheval, préoccupés d’implanter partout des petites communautés chrétiennes autour d’un prêtre, et il y réussit parfaitement.
    Du point de vue civil, on peut dire que si Cambrai prit un grand essor économique et démographique, c’est bien parce que Géry décida de transférer le siège de son évêché d’Aras à Cambrai (il y avait à cette époque deux diocèses séparés mais un seul évêque pour les diriger). Tous les historiens sont d’accord pour dire que les villes qui devinrent le lieu de résidence d’un évêque se développèrent rapidement au détriment d’autres parfois mieux placées géographiquement. Par la suite, après la mort de saint Géry, la ville devint un grand centre de pèlerinage, deux grandes foires au Mont-des-Bœufs attirèrent une clientèle considérable pour le commerce ainsi que de nombreux artisans de toutes professions.

Gaugericus

Il aurait pu avoir une belle situation

     Mais il faut dire un mot du personnage. Né vers 550 à Yvois, ville fortifiée des Ardennes, aujourd’hui Corrigan, Géry est issu d’une famille aisée. Tout jeune on le plaça dans la meilleure école qui formait les cadres de la société. Il y devint un élève brillant, doué d’une surprenante mémoire. Il aurait pu devenir un haut fonctionnaire, mais il préféra le service du Seigneur.
    Un jour l’évêque de Trèves, en tournée pastorale à Yvois, le remarqua, lui conféra la tonsure, et quelque temps plus tard le diaconat. Ses biographes disent qu’il s’occupait beaucoup des pauvres et même qu’il guérit un lépreux et le fit baptiser.
 Sa renommée d’homme de Dieu et ses compétences en matière de doctrine chrétienne, firent qu’il fut proposé comme évêque de l’église de Cambrai après la mort de saint Védulphe. Élu par le clergé et le peuple, il fut, avec l’autorisation du roi, ordonné prêtre et sacré évêque par le métropolitain de Reims vers 584. Toute sa vie se passa à arpenter son immense diocèse (y compris celui d’Arras), prêchant la bonne nouvelle, édifiant des lieux de culte pour les communautés naissantes.
    Ses voyages missionnaires à Valenciennes, Arras, Reims, Bruxelles, Trèves, etc. ne l’empêchèrent pas d’intervenir auprès du roi Clotaire qui résidait à Chelles près de Paris, en faveur des pauvres et des prisonniers, ni d’aller en pèlerinage à Tours sur le tombeau de saint Martin ou à Périgueux sur celui de saint Front, ces saints missionnaires qui l’avaient précédé.
    Contrairement à bien des évêques et des prêtres de son temps, soucieux de leurs prérogatives, des honneurs ou de leur train de vie, Géry vécu pauvrement, à l’écart des intrigues politiques, et c’est dans une masure adossée à la cathédrale Sainte-Marie de Cambrai, qu’il mourut vers 625, pour être ensuite enterré au Mont-des-Bœufs, où il avait fait construire une église en l’honneur de saint Médard.  

Confronté aux problèmes de son temps

     À l’image des chrétiens d’aujourd’hui, Géry se trouve confronté aux problèmes de son époque qui, curieusement, ne sont pas très différents des nôtres.
    L’athéisme : quatre siècles d’occupation, puis d’effondrement de la civilisation romaine avaient laissé un grand vide spirituel, où ne subsistaient que quelques restes de religion.  Dans un monde dominé par la recherche des honneurs, des plaisirs, de l’argent et par la violence, on dirait aujourd’hui par le matérialisme, ce ne devait pas être facile de prêcher un évangile d’amour et de partage.
    La violence : époque dure que celle de saint Géry, avec les guerres fréquentes entre les petits-fils de Clovis et leurs conséquences : les rançons, les prisonniers, les razzias de main-d’œuvre convertie en esclaves.  On voit alors saint Géry s’employer à négocier avec le gouverneur de Cambrai, avec le roi, avec les marchands, la libération des prisonniers et des jeunes esclaves.  Il profite même d’une procession pour organiser une manifestation devant la prison de Cambrai.  Il consacrera à cette tâche l’argent de l’Église comme le recommandent les conciles.  
    Les pauvres et les malades : les premiers rédacteurs de sa biographie nous ont montré aussi saint Géry guérissant un lépreux, plus tard, sur la route de Tours. II guérira un aveugle.  On peut être certain qu’il mit en pratique les décisions des conciles qui demandaient à ce que l’on crée des établissements pour soigner les lépreux et les malades.  Le roi Clotaire qui reconnaît en lui un homme uniquement consacré à Dieu et au service du prochain, lui donne de l’argent pour soulager les pauvres.
        Le racisme existait aussi de la part des classes dominantes vis-à-vis des déportés par faits de guerre, des esclaves qui n’avaient même pas le droit de se marier, des pauvres qui vendaient leur liberté pour trouver du travail et pouvoir subsister.
    Reconnaissant déjà «l’éminente dignité de la personne humaine», les conciles que saint Géry appliquait et auxquels il a participé, défendaient les marginaux de la société.
    Le peuple ne s’y est pas trompé en le vénérant comme un saint.  Jusqu’à la Révolution on le fêtait dignement le 11 août, jour anniversaire de sa mort, et l’on appelait même Cambrai : la ville de monsieur saint Géry.

Fête paroissiale

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Nom de la fête

Date de la fête

Oportunum est, ut arbitror, explanare nunc causam, quae ad exitium praecipitem Aginatium inpulit iam inde a priscis maioribus nobilem, ut locuta est pertinacior fama. nec enim super hoc ulla documentorum rata est fides.

Ex turba vero imae sortis et paupertinae in tabernis aliqui pernoctant vinariis, non nulli velariis umbraculorum theatralium latent, quae Campanam imitatus lasciviam Catulus in aedilitate sua suspendit omnium primus; aut pugnaciter aleis certant turpi sono fragosis naribus introrsum reducto spiritu concrepantes; aut quod est studiorum omnium maximum ab ortu lucis ad vesperam sole fatiscunt vel pluviis, per minutias aurigarum equorumque praecipua vel delicta scrutantes.

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